Leave a CommentLe niveau des élèves français en maths et sciences est l’un des moins élevé d’Europe, selon les résultats de l’enquête TIMMS (Trends in International Mathematics and Science Study) datant de 2019. Cette étude, qui évalue les performances des élèves de CM1 et 4e en mathématiques et sciences dans de nombreux pays du monde, place en effet la France en bas de tous les classements.
Pour obtenir ces résultats, environ 10 500 élèves de CM1 et de 4e tirés au sort ont participé à des tests d’une trentaine de questions en maths et sciences, portant sur les programmes scolaires.
Les élèves de CM1 obtiennent, en mathématiques, un score inférieure à la moyenne européenne. La France se classe d’ailleurs dernière des pays de l’Union européenne. Des difficultés en mathématiques qui persistent et même s’aggravent légèrement, puisque lors de l’édition 2015 de TIMMS, la moyenne des écoliers français s’élevait à 488 points. Autre point inquiétant, peu d’élèves ont un score très élevé : ils sont seulement 3 % à obtenir plus de 625 points.
Les élèves de 4e n’ont pas non plus un bon niveau. Ils obtiennent en moyenne 483, quand la moyenne européenne de 511. La France est en avant dernière place des pays de l’Union européenne, avant la Roumanie.
Les élèves de 4e n’avaient pas participé à l’étude TIMMS depuis 1995, et leurs résultats ont énormément chuté depuis cette date. Leur score moyen a baissé de 47 points, et est comparable à celui obtenu par un élève de 5e en 1995. En outre, seuls 2 % des élèves atteignent un niveau élevé.
Dans 20 minutes , Edouard Geffray, DGESCO, expliquait aussi le faible niveau en maths par le fait que « les professeurs des écoles sont majoritairement issus de filières de sciences humaines ou sociales et rarement de filières scientifiques. Ils n’ont donc pas toujours la même aisance pour enseigner cette discipline ». En outre, poursuivait-il « les problèmes complexes qui font appel à plusieurs opérations sont abordés tard dans la scolarité, alors que dès le CP, un élève pourrait les réussir. De même, les fractions et les nombres décimaux pourraient être abordés plus tôt pour permettre aux élèves de mieux se les approprier ».
Lire l’intégralité de l’article de Elsa Doladille dans le journal Vousnousils, Voir aussi Le Monde et le site TIMMS